Ein Vergleich der Mehrwertsteuer-Struktur in der Eurozone von Winfried Wolf
Vorab aus Lunapark21 – zeitschrift zur kritik der globalen ökonomie, Heft 30 (Juli 2015).
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Neben der Forderung nach einer „Rentenreform“ in Griechenland spielte in den letzten Wochen die Forderung nach einer „Vereinfachung der Mehrwertsteuer“ in diesem Land eine wichtige Rolle. Bei beiden Themen gibt es die übliche doppelte Tarnung: Einerseits treten die tatsächlichen politischen Akteure – Lagarde, Draghi und Merkel-Schäuble – in den Hintergrund; sie schicken sogenannte technische Teams an die Front. Wobei auch die Eurozonen-Finanzminister sich als solche „Handwerker“ geben. Auf der anderen Seite wird das Bild vermittelt, es gehe um „Transparenz“ und um sinnvolle – objektiv notwendige –, „Reformen“.

Das ist eine satte Lüge. In Wirklichkeit geht es um Politik; und um einen Raubzug. Hier findet Weiterlesen

Zusammenfassende Übersetzung eines Berichts von Vasilis Tsartsanis, erschienen in der Zeitung EFSYN am 23. Juni 2015, von Dorothee Vakalis, Thessaloniki

fluechtlinge-grDiese Menschen sind Opfer. Sie kommen aus Syrien, aus Afghanistan – „Kinder eines niederen Gottes“. Und sie werden nun ein zweites Mal geschlachtet. Dieses Mal vor unseren Augen, im Herzen Europas.

Ein nicht enden wollender Strom von erschöpften Seelen ist diese Odyssee von Flüchtlingen. Es ist eine Flucht nach Europa, dessen Strafmaßnahmen sie jedoch direkt in die nackte Gewalt, in Überfälle, in die Geiselnahme ohne jede Barmherzigkeit, in die Klauen der Mafia treibt. In den letzten Monaten betrug die Summe, die in die Hände dieser Mafia fällt, bis zu 500.000 Euro – täglich. Erzielt durch direkte Ausbeutung während der Passage der Grenze zu FYROM [Makedonien[1]]. Die griechische Regierung verbietet inzwischen die Beförderung der Flüchtlinge in öffentlichen Verkehrsmitteln gleich welcher Art, so dass diese zu Fuß mehrere hundert Kilometer in unmenschlicher Weise zurücklegen müssen. Weiterlesen

Ο Τσίπρας είναι «φίλος» του. Αυτά λέει ο Ζαν-Κλοντ Γιούνκερ. Και συμπληρώνει: «Για να μείνει ωστόσο φίλος μου, πρέπει να τηρεί ορισμένους στοιχειώδεις κανόνες». Κάτι που αυτός δεν έκανε στις αρχές Ιουνίου. Και τώρα είναι «αγανακτισμένος».

Ο Γιούνκερ, φίλος του Τσίπρα; Φίλος της Ελλάδας; Ο άνθρωπος που μιλά για τον Ελληνα πρωθυπουργό σαν ένας λευκός αποικιοκράτης για έναν ιθαγενή στη χώρα των Ζουλού; Ως πρωθυπουργός, ο Γιούνκερ μετέτρεψε το μικροσκοπικό Λουξεμβούργο στη δεύτερη μεγαλύτερη φορολογική όαση του κόσμου.

Από το 2005 μέχρι το 2013 υπήρξε επικεφαλής του Eurogroup, του πολιτικού γραφείου της ευρωζώνης που συνεδριάζει μυστικά. Αυτός είναι που έφερε το ΔΝΤ στην ομάδα των τριών βαμπίρ που ονομάζονται τρόικα.

Οταν το 2011 ο Παπανδρέου θέλησε να κάνει δημοψήφισμα για το Μνημόνιο, ήταν η Μέρκελ και ο Γιούνκερ που τον ανέτρεψαν. Και όταν πρόσφατα ο Τσίπρας έθεσε σε συζήτηση νέο δημοψήφισμα, ο Γιούνκερ διαπίστωνε: «Δεν νομίζω ότι αυτό θα συγκινήσει πολύ τη γερμανική Βουλή». Ο Γιούνκερ είναι εμπρηστής με μάσκα πυροσβέστη.

https://www.efsyn.gr/arthro/sosoyme-tin-ellada-xanahtisoyme-tin-eyropi

La Grèce approche du défaut de paiement. Il est possible que dès les prochains jours, la Grèce glisse vers la sortie de la zone euro. Dans ce cas, une révision complète des finances publiques sera de toute façon nécessaire. Mais même si le pays obtient un sursis à travers de nouveaux compromis, le pronostic de la faillite reste valable.

C’est la «Troïka», ancienne et nouvelle, qui porte la responsabilité des destructions dans ce pays. Cette «Troïka» est composée en vérité du Fonds monétaire international (FMI) en tant que représentant du capital financier, de l’Union européenne – représentant les intérêts des grandes entreprises européennes – et du gouvernement de Berlin, représentant le capital allemand en tant que plus fort groupe de capitaux au sein de l’UE. Pour les seuls mois de juin à septembre 2015, le pays doit payer 13,1 milliards d’euros à ses créanciers, c’est-à-dire plus qu’il peut obtenir au maximum – au cas où la dernière tranche des crédits promis sera pleinement versée, c’est-à-dire environ 7,5 milliards d’euros – par ses créanciers. Ces dernières semaines, les dirigeants politiques à Athènes ont fait ramasser jusqu’au dernier euro, puisant jusque dans un fonds de secours festiné aux situations de catastrophe. Les médias réagissent, piqués au vif: «Pillage des comptes!» annonce ainsi le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung du 13 mai 2015. Mais qui pille qui? Les mesures drastiques, annoncées en Grèce, ont lieu parce que le FMI, l’Union européenne et le gouvernement fédéral allemand «pillent» ce pays depuis cinq années; parce que ces trois acteurs renforcent leur étranglement depuis fin janvier 2015. Tout en nous embrouillant avec leur bla-bla à propos de la nécessite d’une «austérité». Weiterlesen

kriegszerstoerung-griechenlandCette carte porte le titre: «Des villes et villages (en Grèce), détruits en raison de la guerre de 1940-45 – première édition: Athènes 1945.»

La carte a été éditée par le ministère des Affaires sociales grec, en préparation de la conférence «Conférence des réparations sur l’Allemagne» tenue par les Alliés à Paris du 9 novembre au 21 décembre 1945. Elle se trouve aujourd’hui dans les archives du parlement grec et y a été exposée récemment, sur fond du rebondissement du débat sur les crimes commis en Grèce sous l’occupation nazie, par la Wehrmacht et les SS. Weiterlesen

Sebastian Gerhardt

La fuite des capitaux depuis la Grèce perdure. Les dépôts en banque des ménages et des entreprises autres que celles du secteur financier ont baissé au mois de mars 2015 de deux milliards d’euros, mais en avril 2015 déjà de cinq milliards. Après le grand effondrement de l’hiver dernier – entre décembre 2014 et février 2015, la baisse se chiffrait à 24 milliards, dont la moitié pendant le janvier, le mois des élections législatives en Grèce –, la panique ouverte s’est transformée en méfiance persistante envers les banques grecques. Les autres données économiques conjoncturelles pour la Grèce ne sont pas bonnes, non plus. Le PiB stagne. Les recettes fiscales enregistrées en 2015, jusqu’en mars, étaient nettement inférieures à celle de l’année précédente. La saison touristique en Grèce, susceptible d’équilibrer la balance des paiements, ne commence qu’en juin.

En réalité, l’évolution des dépôts en banque ne constitue que la pointe de l’iceberg. Weiterlesen

Werner Rügemer

Les armées états-unienne et britannique ont démantelé, après 1945, la résistance antifasciste, très forte en Grèce: il fallait empêcher qu’elle arrive au gouvernement. La Grande-Bretagne et les Etats-Unis ont soutenu, au nom de la lutte anticommuniste, d’anciens collaborateurs grecs des nazis et ont instauré, avec leur aide, la monarchie en 1949.

Les Etats-Unis ont constitué en Europe de l’Ouest un bloc d’Etats et d’économies « pour faire front au communisme ». Les outils les plus importants pour y arriver étaient le plan Marshall ainsi que l’OTAN. La Grèce est devenue membre de l’OTAN en 1952. Il s’agissait de la transformer en poste avancé au Sud des nouveaux Etats socialistes du bloc soviétique et de la Yougoslavie de Tito. Les moyens financiers du plan Marshall (1947 à 1952) ont été versés au gouvernement grec, sous la condition que le système politique, les syndicats et l’administration publique soient nettoyés des communistes, socialistes et apparentés. Weiterlesen

Peu de jours après le coup d’Etat militaire du 21 avril 1967, par lequel les colonels fascistes avaient pris le pouvoir en Grèce, Fotios Gouras – un membre de la CSU (Union Chrétienne-Sociale) en Bavière/Allemagne et ami personnel de son chef Franz-Josef Strauß – fonda à Munich le «Mouvement national des Grecs en République fédérale d’Allemagne – E.K.E.». Cette organisation choisit de s’orner avec l’emblème des fascistes grecs, un phénix accompagné d’un soldat muni d’une baïonnette. Les cadres d’E.K.E. mouchardaient des travailleurs immigrés grecs en Allemagne fédérale et terrorisaient des étudiant-e-s grecs protestant contre la junte. Franz-Josef Strauß, alors l’un des principaux dirigeants politiques ouest-allemands, déclara peu de temps après le putsch d’Athènes: «La drachme est désormais la monnaie la plus stable du monde.» Les colonels tiraient profit de ce propos public pour attirer des investisseurs. Weiterlesen

Le régime fasciste des colonels, au pouvoir en Grèce entre 1967 et 1974, a arrêté plus de dix mille personnes à la suite du putsch d’avril 1967: des militant-e-s de gauche, des syndicalistes et démocrates. Pendant des années, des milliers d’hommes et de femmes étaient obligés de vivre dans des prisons et sur des îles transformées en camps de concentration. Parmi eux, des personnalités connues comme le compositeur Mikis Theodorakis. Le régime développa une large gamme de méthodes de torture, qui trouvaient régulièrement application. Telles que la «Falanga» («Les plantes des pieds sont frappées avec un tuyau métallique ou un fil en métal»); la «torture par pendaison» («Le prisonnier est suspendu par les poignets, par les pieds ou les oreilles à l’aide de cordes ou de menottes»); la «torture par électrocution» («Des électrodes sont fixées sur certaines parties du corps, à travers lesquelles on envoie un courant puissant. Cette technique de torture es en général pratiquée sur les parties génitales… aussi bien chez des femmes que chez des hommes. »). Ou encore « le traitement par l’eau»: «On verse de l’eau dans la bouche et dans le nez du prisonnier, et on lui étale du détergent ou du savon dans les yeux, la bouche et le nez. Ce faisant, on lui frappe la tête contre le banc de torture sur lequel il est attaché.»

Cité d‘après le «Livre noir de la dictature en Grèce», publié aux éditions Rowohlt, Hambourg, en 1970, page 134, sur la base de rapports qui ont été ultérieurement remis au Conseil Européen.

Demandes à la Deutsche Bahn AG (Société anonyme des Chemins de fer d’Allemagne) relatives au remboursement des frais de voyage Thessalonique – Auschwitz

En avril 2005, l’ONG «Zug der Erinnerung» (Train de la mémoire) et la communauté juive de Thessalonique ont adressé une lettre à la Deutsche Bahn AG, à l’attention du Docteur Rüdiger Grube, son PDG. Il est écrit dans cette lettre (extrait): «Nous nous adressons à la Deutsche Bahn AG en tant que successeur juridique historique de la Deutsche Reichsbahn (Société des chemins de fer du Reich allemand), et vous demandons de rembourser aux ayants droit des victimes grecques de l’Holocauste originaires de Thessalonique les frais de voyage correspondant aux déportations imposées entre mars et août 1943 vers Auschwitz et Treblinka.» Weiterlesen