Le 16 mars 2016, a été signé à Barcelone en accord qui, en matière de politique vis-à-vis des réfugié-e-s, fait figure d’exemple positif. La maire de Barcelone, Ada Colau, la maire de l’île italienne de Lampedusa, Giuseppina Nicolini, ainsi que le maire de l’île grecque de Lesbos, Spyros Galinos, ont signé un accord de soutien en matière de migration. Ainsi la ville relativement riche de Barcelone a assuré de fournir aux deux îles de l’aide technique, logistique, sociale et environnementale pour que celles-ci puissent « atténuer les effets de l’arrivée massive d’hommes et de femmes qui cherchent ici un refuge ».

Ada Colau a déclaré : „Barcelone a significativement augmenté les moyens pour les associations qui travaillent avec des réfugié-e-s. Nous avons fédéré la solidarité des citoyens et citoyennes qui a été suscité par la crise des réfugiés. Face à l’inactivité flagrante de l’UE, nous devons faire nettement plus. Il est temps que nos villes fassent entendre leur voix. »

Giuseppina Nicolini (Lampedusa) a déclaré : « Nous avons besoin d’une nouvelle vision de notre patrie, la Méditerranée. Nous devons changer l’image de la mer en tant que frontière supposée. C’est l’UE qui nous impose cette définition fausse. »

Spyrios Galinos (Lesbos)a ajouté : « Nous devons démontrer la vraie racine du problème, et ce sont les bombes qui tombent sur la Syrie. Les personnes qui arrivent à nos côtes, ce sont les victimes. Lesbos n’a rien perdu de santé, y compris dans cette crise, au contraire. Nous continuons à conserver notre nature et la beauté qui naît par la solidarité de notre population. »